Bonne nuit Papi

Cette nuit, une nouvelle étoile brillera dans la nuit.
Notre bonne Étoile à nous.

Il y a quelques mois, sous la chaleur écrasante de cet été, Coca et Pacha sont descendus du camion dans nos prés.
Laissés longtemps seuls dans leur prés, j'avais peur de trouver des chevaux sauvages. J'avais tord.





Mon Pacha est descendu, tout étonné, derrière sa Coca et à découvert son nouveau chez lui.
Pour moi, c'était le coup de foudre. Mon beau Pacha, la tête en l'air, les oreilles droites, la queue en panache, malgré ses babouches, il galopait comme un Dieu.
Heureux d'avoir de l'espace, heureux d'avoir de nouveaux amis.

A peine quelques heures après son arrivée, premier contact et j'ai découvert un cheval d'une douceur exceptionnel.
Combien de temps ai -je passé à démêler sa crinière pleine de nœuds et de chardons, et jamais il n'a bronché. D'une patience immense, il a toujours tout accepté, même les nouveautés les plus farfelues.





Mon Pacha, le bien nommé à fait profiter de son expérience tous se copains.
Grâce à lui, Vénus est devenue plus douce, Trombine plus proche, Astuce plus grand tout simplement.











Mais mon Pacha à commencé à avoir du mal à avancer, mettre un pied devant l'autre sur le sol sec était de plus en plus difficile.
Je me souviens du jour ou nous avons enfin trouvé un vrai maréchal.
Pacha à trotté et galopé ce jour là, il était aussi beau, voir plus que lors de son arrivée à la maison, heureux de retrouver sa mobilité. Il a longtemps fait le fou, avec son Astuce, il est redevenu un poulain, l'espace d'une journée.

Mais ça n'a pas duré, le froid est arrivée, l'arthrose à évolué et Pacha n'a plus trotté.
Longtemps, nous avons cherché de quoi l'aider à avancer. Nous avions cru trouvé. J'ai été si contente de le voir avancer d'un bon pas, en appelant son Astuce.
Mais la crise est revenu, Pacha souffrait.
Bien sure, nous savions comment le soulager, mais ça n'aurait servis à rien.

Jeudi 27 Octobre, mon si doux Pacha m'a demandé de mettre fin à son calvaire.

Il regardait les grands près verts et ses copains galoper avec envie.
Mais il ne pouvait plus avancer.
Il était fatigué.

Il ne pouvait plus être libre.
Il ne pouvait plus être Cheval.
Il voulait dormir.

Aujourd'hui 29 Octobre 2011, Pacha, 35 ans à rejoint les vertes prairie du Paradis.
Il ne souffre plus.
Il n'est plus fatigué.

Il est libre.



De la haut mon Papi, veille sur nous.

Merci pour ce que tu nous as apporté, aujourd'hui, tu as le droit de te reposer.
Et si jamais tu croise ton ancien maitre, dis lui qu'il peut être fière de son cheval, de ce que tu étais et de ce que tu as fait.
Tu nous manquera Papi.

On t'aime.